Résoudre un problème, c'est sortir d'un cercle vicieux
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P. Watzlawick

COACHING & THÉRAPIES BRÈVES SYSTÉMIQUES : LA MÉTHODE PALO ALTO

Qu’est-ce que la « méthode Palo Alto » ? C’est un raccourci qui désigne une méthode de changement puissante, fondée sur la théorie des systèmes, et d’application universelle. Elle est à la base des thérapies brèves stratégiques et systémiques selon l’Ecole de Palo Alto, et peut être également utilisée en coaching, en management, et pour résoudre l’ensemble des problèmes humains.

J’en ai fait la base de ma pratique de coach et de thérapeute après en avoir vécu l’efficacité lors de mes études et travaux de recherches en psychologie, puis à titre personnel et dans ma pratique professionnelle avec mes clients et patients.

La méthode Palo Alto : efficace, rigoureuse, universelle

Une méthode puissante

  • Qui permet des changements à la fois rapides, durables et profonds.
  • Dans le respect de la liberté et de l’individualité de chacun.
  • Avec une efficacité scientifiquement validée.

Des bases rigoureuses

  • Fondées sur la théorie systémique.
  • Développées à partir des années 1950 au Mental Research Institute de Palo Alto.
  • Puis enrichies par des praticiens et chercheurs du monde entier.

Une application universelle

  • En coaching et thérapies brèves systémiques, pour atteindre des objectifs, résoudre un problème ou soulager une souffrance.
  • En management et conduite du changement individuel ou dans les groupes.

Mon expérience de la méthode Palo Alto

Lors de mes études et travaux de recherche en psychologie

J’ai découvert l’Ecole de Palo Alto pendant mes études de psychologie. J’ai été séduite par sa vision systémique, cohérente avec ma formation initiale en biologie, écologie et sciences sociales. J’ai découvert une méthode rigoureuse, qui a fait l’objet d’évaluations scientifiques, montrant son efficacité à produire des changements rapides et durables.

Icone montrant du doigt un élément systémique important

Des publications scientifiques, de 1974 à nos jours établissent un taux de succès allant jusqu’à 96% pour les thérapies systémiques inspirées de Palo Alto. Pour les problèmes liés à des addictions, des troubles du comportement alimentaires ou des psychoses, leur taux de succès est de 67% — qui reste élevé pour ces pathologies résistantes à la plupart des traitements, y compris la médication. Enfin, plusieurs études montrent que les thérapies brèves systémiques sont aussi efficaces que d’autres thérapies brèves comme les TCC, avec des résultats plus durables (sur la base d’évaluations des patients 6 mois ou un an après la fin de la thérapie).

En Master de psychologie, j’ai réalisé un travail de recherche au centre A 180 degrés de Paris, dédié aux thérapies brèves selon l’Ecole de Palo Alto. J’ai ainsi partagé la joie de dizaines d’adultes, enfants et parents, que j’ai vus sortir de cercles vicieux installés depuis des années. Mon mémoire de recherche, sous la direction de Nathalie Duriez, spécialiste de l’évaluation des psychothérapies à l’Université Paris VIII, m’a permis d’établir comment cette méthode permet à la personne d’expérimenter de nouvelles façons de voir le monde et réagir aux difficultés – qu’elle va ensuite consolider et élargir à d’autres situations.

 

Dans ma vie personnelle et professionnelle

Sur la base de mes valeurs personnelles, j’ai apprécié le profond respect de la personne de la méthode de Palo Alto. Contrairement à d’autres méthodes brèves, elle n’utilise pas de protocole préétabli pour chaque « pathologie » : elle aide une personne à trouver de nouvelles réponses face à une situation donnée.

Le but de l’Ecole de Palo Alto n’est pas de « changer la personne » – mais de lui donner plus de liberté pour vivre sa vie, en lui proposant d’élargir sa palette de points de vue et de réactions, selon l’impératif éthique défini par un de ses maîtres à penser :

Agis toujours de façon à augmenter le nombre de choix possibles

Von Foerster

J’ai ainsi pu appliquer la méthode Palo Alto dans ma vie personnelle : pour aider mes enfants, gérer mes relations, mon humeur et mon énergie, par moi-même et avec l’aide de thérapeutes. J’ai parfois accompli des changements radicaux, à 180 degrés de mes habitudes, du jour au lendemain. Il m’est aussi arrivé de tâtonner, de rechuter, j’ai appris à en faire des apprentissages. Après des années de quête personnelle, dont une psychanalyse et plusieurs TCC, j’ai enfin trouvé un cadre qui me permet d’avancer en gérant petites difficultés et gros problèmes.

Enfin, à titre professionnel, j’ai vécu le bonheur de pouvoir aider des adultes, enfants et parents en tant que coach, puis thérapeute, en utilisant cette méthode efficace et très respectueuse de chacun. J’ai pu ainsi trouver de nouvelles manières d’aider mes clients et patients, y compris sur des situations où je rencontrais des blocages auparavant.

Concret ET profond, Rapide ET Durable

TCC ou psychanalyse ?

Pendant longtemps, les psychothérapies dominantes étaient les méthodes psychanalytiques basées sur une exploration de l’histoire de la personne et de son inconscient, pour trouver les racines de ses problèmes dans l’enfance, voire avant : des méthodes « en profondeur », mais longues et coûteuses, aux résultats difficiles à évaluer concrètement. Ensuite sont arrivées les thérapies brèves de type cognitives-comportementales, qui emploient des protocoles relativement standardisés, donc faciles à évaluer, et efficaces sur des problèmes ciblés comme les phobies. Elles ont souvent été critiquées pour cette standardisation et cette quête très « américaine » de l’efficacité concrète, au détriment de la vision globale de la personne, et pour leurs résultats peu durables et superficiels.
Bref, le patient semblait condamné entre une approche en profondeur, longue et peu concrète, ou une approche concrète, brève et superficielle.

Icone montrant du doigt un élément systémique important
Si cette description paraît caricaturale, je renvoie les lecteurs de ce site aux innombrables débats « TCC contre psychanalyse » qui se ramènent toujours peu ou prou à ces accusations de

Concret ET global

La méthode de Palo Alto permet de sortir de ce dilemme. Nous travaillons au niveau global et concret, en interaction, en partant toujours de la demande de la personne.
Si une personne vient nous voir pour un problème général, par exemple un « manque de confiance en soi », nous l’aiderons à en identifier les manifestations concrètes. Puis nous travaillerons avec elle sur un élément ciblé, pour qu’elle puisse enclencher de premiers changements, puis les généraliser à d’autres aspects de sa vie, y compris sa manière de se voir et gérer ses difficultés.
Si une personne vient nous voir pour un problème très ciblé, par exemple, « arriver plus détendu à un examen », nous l’aiderons à trouver ses propres solutions par une vision globale en tenant compte de toutes les dimensions de son problème : représentations mentales, émotions, symptômes physiques, relations avec l’entourage et les enseignants.
L’approche systémique permet ces allers-retours en partant du constat qu’un système fonctionne de la même manière à chaque échelle : changer un aspect, c’est changer l’ensemble, et vice-versa, selon une vision holistique de l’univers où l’on peut « voir le monde dans un grain de sable ».

Voir le monde dans un grain de sable
Et le paradis dans une fleur sauvage,
Tenir l’infini dans la paume de notre main
Et l’éternité dans une heure

Whitman

Rapide ET durable

La méthode de Palo Alto doit son efficacité à sa définition systémique des problèmes humains. Elle repose sur la vision interactionnelle de la communication : si A entraîne B, alors B entraîne A. Par exemple, voici le cas classique du conflit entre deux personnes (mari et femme, enfant et parent), qui sont en train de s’éloigner et se le reprochent mutuellement. L’un des deux rentre de plus en plus tard, ou s’absente de plus en plus, donc l’autre râle et « fait la tête », donc l’autre rentre encore plus tard, etc. C’est ce qu’on appelle un cercle vicieux.

Dès lors, Palo Alto pose qu’il est inutile d’aller chercher la « cause lointaine » d’un problème qui est devenu récurrent. Peu importe qui a commencé, celui qui râle ou celui qui s’absente ? Nous sommes dans un système où les tentatives de solutions de chacun aggravent le problème. Mais elles paraissent logiques, alors nous les poursuivons en faisant plus de la même chose.

Identifier ces cercles vicieux permet de sortir rapidement du problème en inversant les tentatives de solutions de chacun : cela s’appelle « faire un 180 degrés ». Au lieu de râler, je peux donner à l’autre la liberté de rentrer à l’heure qu’il veut, et en profiter pour sortir de mon côté. Il y a de grandes chances que cela lui donner envie de rester avec moi (tout le monde préfère les gens actifs et heureux aux gens déprimés et râlant). Et si ce n’est pas le cas, au moins j’aurai passé une bonne soirée. Evidemment c’est plus facile à dire qu’à faire, le rôle du thérapeute est d’aider la personne à trouver les moyens de parvenir à ce renversement de situation en tenant compte du contexte émotionnel notamment.

Le rôle du thérapeute est ensuite d’aider le patient à consolider ce changement, en lui permettant de vivre des expériences similaires dans d’autres domaines, et en l’aidant ainsi à changer à la fois sa vision du problème, d’elle-même et des autres ; ses réactions émotionnelles ; et sa façon de gérer les situations du même ordre : un changement global et stable.

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